Le nouveau contrôle technique entrera en vigueur très prochainement, et déjà les questions se bousculent sur toutes les lèvres : de quoi s’agit-il concrètement ? Comment démêler le vrai du faux et comment limiter les dégâts avec cette nouvelle révision automobile ? Toutes les réponses nécessaires à une meilleure compréhension de cette mesure se trouvent dans cet article.
Quelle est l’utilité d’une telle réglementation ?
La révision automobile, telle qu’elle pratiquée par des sociétés telles qu’ad.fr, est une mesure entrée en vigueur depuis un quart de siècle, soit 25 ans. Le contrôle technique a deux fonctions, à savoir :
- La préservation de l’environnement, à travers une meilleure maîtrise des émissions de gaz à effets de serre, qui sont davantage contrôlées qu’auparavant.
- L’amélioration de la sécurité sur les routes, qui font chaque année de nombreux morts et occasionnent des blessures graves et irrémédiables. Une voiture en bon fonctionnement est une voiture limitant les risques d’accident au volant.
A la suite de cette révision de voiture, le conducteur est obligé, au regard de la loi, de procéder aux interventions nécessaires pour résoudre les problèmes constatés. Cette remise en état doit être effectuée dans les deux mois qui suivent les constatations réalisées.
Plus d’une centaine de points de contrôles sont examinés, se déclinant en plus de 450 défauts possibles. L’intervention est obligatoire dans les six derniers mois de la troisième année du véhicule. A partir de ce moment, elle doit ensuite être effectuée une fois tous les deux ans. Notez que les professionnels du secteur sont soumis à un marché réglementé et doivent justifier d’une agrémentation délivrée par l’Etat pour exercer leur activité.
En quoi consiste la nouvelle révision automobile ?
La nouvelle révision automobile est une pratique d’entretien de véhicule qui comportera un plus grand nombre de points de contrôles encore. Mais ce qui change réellement avec cette nouvelle mesure, c’est la dimension pénale qui est modifiée, c’est-à-dire le degré de sanction. Il ne s’agira plus, désormais, de « visite » technique, mais bien de contrôle technique.
On passera alors de plus de 120 à plus de 130 points de contrôles. Les défauts pouvant être constatés à l’issue de cette intervention passent quant à eux de plus de 450 à plus de 600, ce qui implique un plus haut niveau d’exigence. Les risques de devoir réaliser des réparations et dépenser de l’argent à cette occasion sont donc plus importants. Trois sanctions de défaillances sont désormais à relever :
- Mineures : il y en a près de 140. Il peut s’agir de fuite de moteur, ou d’un jeu mineur au niveau de la colonne de direction, par exemple.
- Majeures : au nombre de 340. Elles impliquent une contre-visite dans les deux mois : éclairage de plaque d’immatriculation, feux de croisement déficients…
- Critiques : il y en a près de 130. Si l’une d’entre elles est constatée, la révision de voiture n’est pas valable plus d’une journée, ce qui signifie que le conducteur ne peut rouler à bord de son véhicule que pour rentrer chez lui ou se rendre chez le garagiste afin de réaliser les réparations nécessaires. Il peut s’agir d’une absence de liquide freins, ou de feux-stop endommagés, par exemple.
Quid des tarifs du contrôle technique ?
Les tarifs de ces prestations ne sont pas fixés ni réglementés. En d’autres termes, chaque société en charge d’une révision automobile a donc la liberté de fixer ses propres prix. A ce jour, le prix moyen est d’un peu plus d’une soixantaine d’euros. Notez toutefois que la nouvelle mesure impose aux professionnels mécaniens de justifier d’un niveau de qualification plus élevé que l’ancienne, impliquant sans doute une augmentation des tarifs.